Description
Résumé:
Ce livre, au titre évocateur, se propose d’explorer un aspect fort méconnu, et pourtant si original, du système éducatif français. Après la ” communale ” généralisée dans les villages, certifcat d’études en poche ou non, peu de choix s’offraient : dans les campagnes, on aidait aux travaux des champs, à la ville, on gagnait le chemin de l’usine. Les plus érudits pouvaient éventuellement accéder au lycée mais il faut bien avouer que ” poursuivre ses études ” était avant tout réservé à une élite, fils ou filles de familles nanties. Les écoles primaires supérieures instituées par la loi Guizot de 1833, puis la multiplication des cours complémentaires, on conduit à démocratiser les études supérieures et ont permis aux classes les plus modestes, aux enfants du peuple, d’accéder à des métiers jusqu’alors réservés aux enfants de riches. Ecoles primaires supérieures et cours complémentaires ont formé de nombreux élèves, filles et garçons. Beaucoup en ont gardé des souvenirs émus. Ce livre, tant par la richesse et la précision de la documentation que par l’abondance iconographique, est aussi utile qu’essentiel à la compréhension des incessants débats autour du principe de collège unique et, plus généralement, de la situation de ce qui est convenu d’appeler l’école moyenne.
L’auteur:
Né dans la Manche en 1945, à Périers, Yves Marion a été instituteur, psychologue puis inspecteur de l’Education nationale. Formé aux sciences humaines, passionné d’histoire et tout particulièrement de l’histoire des institutions scolaires, il consacre sa retraite à la recherche et à la mise en valeur du patrimoine. Il s’agit de son deuxième livre après la publication, en 2008, d’une biographie : De la Manche à la Drôme, itinéraires de l’écrivain Pau-Jacques Bonzon, instituteur et romancier pour la jeunesse (Editions Eurocibles).
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